cheval avenir le blog du cheval, de l'équitation et du cavalier santé Les maladies cutanées courantes chez les chevaux : identification et traitement

Les maladies cutanées courantes chez les chevaux : identification et traitement



Identification des maladies cutanées chez les chevaux

L’épiderme du cheval est souvent le reflet de son état de santé général. Identifier précisément les affections cutanées chez les équidés est primordial pour assurer un traitement adéquat et rapide. Parmi ces pathologies, on retrouve des maladies infectieuses, causées par des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites, et des maladies non-infectieuses, qui peuvent être d’origine allergique ou due à des troubles de la kératinisation, par exemple.

Les dermatoses parasitaires

Les maladies cutanées de nature parasitaire incluent la gale, causée par différents types d’acariens, et la dermite estivale récurrente, directement liée à la réaction allergique aux piqûres d’insectes, principalement des culicoïdes. Ces affections se manifestent souvent par un prurit intense, des lésions d’auto-mutilation, une chute du poil et parfois des surinfections.

  • Gale: Perte de poils, desquamations, démangeaisons sévères, croutes.
  • Dermite estivale: Prurit, lésions sur la crinière, le dos et la queue, suintement.

Les dermatophytoses ou teignes

Provoquées par des champignons microscopiques, ces infections entraînent des lésions circulaires, une perte de poil et des zones de peau squameuse. La teigne est hautement contagieuse et peut également être transmise à l’homme, rendant essentiel le traitement rapide et efficace.

Les dermatites allergiques

Causes fréquentes de démangeaison intense, les dermatites allergiques peuvent survenir à la suite du contact avec un allergène spécifique, d’une réaction à certains aliments ou médicaments, et même du simple fait des piqûres d’insectes. Les symptômes typiques incluent rougeur, œdème, papules et érosions cutanées.

Le traitement des affections cutanées chez le cheval

La prise en charge de ces maladies requiert une approche globale et peut nécessiter la collaboration de vétérinaires spécialistes en dermatologie équine. Le traitement varie selon la cause et l’étendue de la maladie et peut inclure :

  • Un traitement local: L’utilisation de shampoings médicamenteux, de crèmes ou de lotions antifongiques, antiparasitaires ou antibactériennes selon la pathologie identifiée.
  • Un traitement systémique: Parfois nécessaire, notamment dans les cas sévères ou étendus, implique l’administration de médicaments par voie orale ou injectable, comme des antihistaminiques, des antibiotiques ou des antifongiques.
  • La gestion des allergies: Elle peut impliquer l’utilisation de corticoïdes pour contrôler l’inflammation et le prurit, ainsi que l’éviction des allergènes identifiés.
  • Des mesures préventives: Les soins quotidiens, l’hygiène rigoureuse des écuries et du matériel, et la mise en place de moyens de contrôle des insectes, sont essentiels pour prévenir récidives et propagation.

L’importance d’une approche holistique dans le traitement

Il est important de souligner que le traitement des pathologies cutanées chez les chevaux ne s’arrête pas à la seule gestion des symptômes. Il faut considérer l’état général de l’animal, son environnement, son alimentation et sa routine de soins corporels. Parfois, des ajustements dans ces domaines peuvent grandement améliorer l’état cutané du cheval et prévenir les récidives.

Conclusion

  • Les affections cutanées chez les chevaux peuvent être diverses et complexes, mais une identification précise des symptômes et l’établissement d’un diagnostic correct sont la clé d’un traitement efficace.
  • Il est essentiel pour tout propriétaire de chevaux de surveiller attentivement l’état de la peau de ses animaux et de chercher une assistance vétérinaire en cas de signes anormaux.
  • L’hygiène, les soins préventifs et la gestion environnementale jouent un rôle primordial dans la santé dermatologique équine.
  • Les traitements locaux et systémiques doivent être associés pour une efficacité optimale, et dans certains cas, une approche holistique peut s’avérer nécessaire.